Quelles sont les questions pièges du Code de la route ?

Les chiffres du ministère de l’Intérieur révèlent un taux d’échec de 42 % à un examen du Code. Ce chiffre correspond à la première présentation des candidats à l’examen. À titre de comparaison, le baccalauréat enregistre seulement un taux d’échec de 5 %. Ce degré de difficulté de l’épreuve théorique générale démontre la rigueur dans l’obtention d’un permis de conduire. Découvrez dans cet article ce qu’il faut savoir sur ce sujet et les pièges à éviter afin de réussir cet examen.

Les questions pièges dans cet examen du code

questions pièges du Code de la route Conduire un véhicule implique de lourdes responsabilités. En effet, la vie des passagers se trouve entre les mains du chauffeur. De ce fait, la conduite demande une concentration et une grande vigilance de la part du conducteur. Afin d’évaluer les qualités des futurs conducteurs, les questions ont été conçues avec un degré de difficulté assez élevé. De plus, des questions pièges ont été incorporées dans cet examen afin d’en corser la difficulté.

Pour information, lors de l’examen du code de la route en 2015, seulement 700 questions ont été répertoriées. Les questions pièges existaient déjà à cette époque. Les pièges se manifestent à travers l’ambiguïté de certaines questions. Avant de répondre, le candidat doit prendre son temps pour réfléchir. En effet, étant donné la subtilité de certaines questions, les candidats pressés se font piéger.

En 2016, l’examen subit de nombreuses réformes au niveau des questions, notamment dans leur degré de difficulté. Suite à cette réforme, le taux de réussite a baissé de 16 %. En 2022, les questions pièges introduites par la réforme de 2016 sont toujours présentes dans les examens.

Les questions présentes dans l’examen du code

L’obtention des catégories de permis de conduire nécessite le passage d’une épreuve théorique générale ou ETG en France. Il est plus connu sous l’appellation « code ». Cet examen est accessible à tous les citoyens français à partir de 15 ans. Il requiert un sens de l’observation ainsi qu’une logique de la part du candidat.

Les candidats peuvent se présenter aux centaines de centres d’examens dans toute la France après avoir suivi une formation théorique au sein d’une auto-école. Durant moins d’une demi-heure, le candidat doit répondre à une quarantaine de questions. Il dispose alors de 20 secondes pour répondre à chaque question.

Les questions posées lors d’un examen du code de la route font partie des 1 000 questions préparées par le législateur. Elles s’appuient sur les thématiques suivantes :

  • La circulation sur la route ;
  • Les premiers secours ;
  • Le conducteur ;
  • La mécanique et les équipements.

Quelles sont les questions pièges ?

Les difficultés de l’examen du code résident dans les questions pièges. Afin de les déjouer, il est important de les identifier. Les questions se présentent des trois manières suivantes :

  • Les questions qui présentent un élément perturbateur ;
  • Les questions qui contiennent les verbes « pouvoir » et « devoir » ;
  • Les questions en deux temps.

Déceler un élément perturbateur

Au cours d’un examen, certaines questions vous sembleront tellement faciles que vous serez tentés de trouver le piège. Pourtant, certaines questions sont réellement faciles et ne contiennent aucun piège.

En revanche, certaines questions contiennent le fameux « élément perturbateur ». Avant de répondre à une question, il est nécessaire d’avoir le sens de l’observation. En effet, l’élément perturbateur se trouve généralement au second plan d’une image. Il s’agit généralement de :

  • Un cycliste présent dans le rétroviseur ;
  • Une indication météorologique ;
  • Une moto qui fait un dépassement par la droite ;
  • Un panneau de signalisation.

Afin d’identifier facilement ce type de question, vous pouvez vous entraîner avec des questions similaires.

Faire preuve de discernement afin de distinguer « je dois » et « je peux »

La réforme de l’examen du code en 2016 fait bien la distinction entre l’obligation du conducteur et la possibilité. À titre d’exemple, la question porte sur les responsabilités du conducteur dans le cas où un piéton traverserait dans une zone qui n’est pas prévue à cet effet.

Dans ce cas, le conducteur doit toujours laisser la priorité au piéton. Toutefois, il peut aussi faire des appels de phares pour avertir ce dernier. L’objectif de ce type de question piège consiste à inciter le conducteur à faire la distinction entre l’obligation et les recommandations.

Ainsi, lorsque la question débute par « dans cette situation, je peux », vous devez indiquer toutes les solutions possibles à une situation. Lorsque les questions commencent par « dans cette situation, je dois », vous devez vous appuyer uniquement sur les solutions autorisées par le code.

La présence des questions en deux temps

Les questions doubles ou en deux parties figurent parmi les questions pièges. Il s’agit de deux questions distinctes. Le système de notation n’accorde pas de demi-point, vous devez répondre efficacement à la double question afin d’obtenir le point. Afin d’éviter les pièges, vous devez répondre aux deux questions séparément afin de trouver la bonne réponse.

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